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SOCIETE/Université Félix Houphouët-Boigny à Abidjan-Cocody : les enseignants chercheurs réclament leur salaire de décembre

Les enseignants chercheurs et chercheurs n’ont pas reçu leurs salaires du mois de décembre 2023. Le mardi 9 janvier 2024, à travers la Plateforme des organisations et syndicats des enseignants chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (Posec-Ci), ils ont organisé un sit-in à de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody.

Au cours de cette rencontre de protestation, les enseignants chercheurs et chercheurs ont réclamé leur salaire du mois de décembre 2023. De fait, ils ont dénoncé le fait qu’ils n’ont pas été payé en ce mois, contrairement aux autres fonctionnaires et agents de l’Etat qui ont pu fêter dans la joie avec leurs familles respectives. C’était donc pour attirer l’attention des autorités compétentes qu’ils ont décidé de donner de la voix afin qu’une solution soit trouvée à leur situation. Il s’agissait également pour le Président du conseil d’administration (Pca) de la Posec-Ci, le professeur Oumar Yéo, et ses camarades d’exprimer leur profonde frustration face au non-paiement de leurs salaires du mois de décembre 2023. Car le non-paiement des salaires du mois de décembre entraine des conséquences désastreuses au sein des familles des enseignants chercheurs et chercheurs de l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody. Très remonté contre le retard enregistré dans le paiement de leurs salaires de décembre, le Pca de la Posec-Ci a vivement critiqué le traitement infligé à leur corporation. Il dit ne pas comprendre l’incertitude financière dans laquelle les a plongés les autorités compétentes en retardant le paiement de leurs salaires. D’autant que ce n’est pas la première fois que les enseignants chercheurs et chercheurs sont traités de la sorte. « (…). L’année dernière, les enseignants chercheurs et chercheurs ont vécu la même situation. Cette façon de faire ajoute un poids supplémentaire à la frustration des membres de la Posec-Ci », a indiqué le professeur Oumar Yéo qui comme la plupart de ses camarades de lutte arboraient pour la circonstance des bandeaux noirs, en signe de protestation pour le retard observé dans le paiement des salaires de fin d’année. Il a, en sus, insisté sur l’aspect déplorable de cette pratique avant d’exiger justice et réparations. Et ce, dans les brefs délais en vue de ne pas créer d’éventuels troubles au sein des universités. Cela, a-t-il dit, pourrait constituer un bémol pour le pays qui accueille la Coupe africaine des nations (Can). Raison pour laquelle le Pca de la Posec-Ci a invité les autorités compétentes à une résolution rapide afin de préserver la fierté nationale où tous les projecteurs sont braqués sur la Côte d’Ivoire.

 

MJS