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ECONOMIE/Sécurité alimentaire : plusieurs centres internationaux de recherche vont appuyer le ministre Adjoumani

Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et des Productions vivrières. C’est dans ce cadre, qu’il a échangé, à son cabinet, à Abidjan-Plateau, le jeudi 25 janvier 2024 avec une délégation du Cgiar, un partenariat global d’organisations internationales de quinze centres de recherche, des bailleurs de fonds et des organes consultatifs, œuvrant dans la recherche sur la sécurité alimentaire.

« C’est pourquoi, le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara en acceptant de mettre en accent particulier sur les productions vivrières à travers la dénomination de notre ministère veut nous amener à produire davantage à faire face à l’insécurité alimentaire et permettre aux Ivoiriens de disposer à satiété de ce dont ils ont besoin pour leur consommation quotidienne. Rien de cela ne peut s’obtenir sans la recherche. Parce que nous avons besoin de semences améliorées à haut rendement, nous avons besoin de moderniser notre agriculture. Je crois que les chercheurs ont la solution toute trouvée. C’est pour cela qu’aujourd’hui nous avons décidé de faire appel à toutes ces institutions de recherche de venir nous aider à trouver la solution aux problèmes qui minent le secteur agricole », a déclaré le ministre Adjoumani, à l’issue de cette rencontre avec ces experts

Pour sa part  Dr Siméon Ehui, chef de délégation de cette mission et par ailleurs neuvième directeur général de l'Institut international d'agriculture tropicale (Iita), a expliqué la volonté de ces experts et spécialistes de mettre la science au service de la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire. «  Sans la science, il n’y a pas de développement dans la sécurité alimentaire. En tant que centre international de recherche et de développement de technologie de pointe que nous voulons mettre au service du Président. Nous avons parlé de collaboration de soutien au centre national de recherche, nous avons parlé de formation, nous avons parlé de soutien à la recherche à l’échelle nationale», a-t-il expliqué.