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SOCIETE/Fête du Travail : Les doléances de la FESACI pour améliorer les conditions de travail

La Fête du Travail du 1er mai 2024 a été l’occasion pour la Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire – Confédération générale (FESACI-CG) de dresser un bilan franc et direct des réalités du monde du travail en Côte d’Ivoire, notamment dans la région du Haut-Sassandra.

Selon nos sources, dans un discours empreint de reconnaissance envers les autorités locales et nationales, le délégué régional de la FESACI-CG, Marc Zakoua, a tenu à rappeler l’importance de cette journée pour les travailleurs du monde entier. Cependant, au-delà des festivités, il a pointé du doigt les défis criants auxquels font face les travailleurs ivoiriens au quotidien.
 La hausse du coût de la vie a été au centre des préoccupations, avec des exemples concrets comme les augmentations répétées du tarif de l’électricité, la flambée des prix des denrées de première nécessité et celle des loyers. Ces réalités économiques pèsent lourdement sur le pouvoir d’achat des travailleurs, les contraignant parfois à des choix difficiles, comme se tourner vers des solutions de santé alternatives faute d’accès aux soins officiels.

Le manque de dialogue social efficace entre les structures gouvernementales et les syndicats a également été souligné, tout comme les inégalités persistantes entre les différents secteurs professionnels. Les travailleurs du secteur privé, par exemple, se retrouvent souvent démunis face à des pratiques abusives de la part de certains employeurs.

Face à ces enjeux, la FESACI-CG a émis plusieurs demandes claires, notamment la réduction effective du coût de la vie, la révision des conventions collectives, et le respect des libertés syndicales selon les normes internationales. Les secteurs de l’éducation, de la santé, et de l’administration publique ont également été ciblés avec des revendications spécifiques pour améliorer les conditions de travail et de rémunération.

En somme, la FESACI-CG reste déterminée à faire entendre la voix des travailleurs et à œuvrer pour des changements concrets qui amélioreront leur quotidien. La balle est désormais dans le camp des autorités pour traduire ces doléances en actions tangibles.