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ECONOMIE/Filière agricole: le président de l'Oia-anacarde plaide pour une gestion tournante à la tête du Firca

Les journées consacrées aux assemblées générales ordinaires de l'Organisation interprofessionnelle agricole de l'anacarde (Oia-anacarde) qui ont démarré, le vendredi 24 novembre, ont pris fin, le samedi 25 novembre 2023, à Yamoussoukro.

Soro Beh, président de l’Oia-anacarde a plaidé, relativement au Fonds international pour la recherche et le conseil agricole (Firca) que la gestion revienne à la filière anacarde. « Nous plaidons, ce n'est pas une revendication. Nous plaidons quand même  qu'on laisse la gestion à la filière anacarde s'exprimer aussi à la tête de ce fonds », a-t-il appelé. 
Pour lui, les autres filières se sont exprimées à la tête du Firca sauf l'Oia-anacarde. C'est pourquoi  selon lui, il est « clairement simple que ce soit aussi le tour de l'Oia-anacarde ».  Et de poursuivre « la filière anacarde a besoin de s'exprimer  comme les autres. On a besoin d'accompagner nos acteurs à travers la structuration qui va conduire à la maîtrise et à l'optimisation des coûts dans l'exploitation des activités de nos acteurs ».
Soro Beh a expliqué que l'Oia-anacarde est l'une des grosses filières cotisantes. A l'écouter,  les prélèvements ou cotisations sont effectués sur la base des noix de cajou brutes exportées. Il a souhaité que l'esprit de solidarité  qui règne entre les filières cotisantes et non cotisantes au sein du Firca demeure.  
Le président de l'Oia-anacarde a bien avant  indiqué que la participation de tous les délégués montre l'engagement des acteurs afin de faire avancer la filière de l'anacarde en Côte d'Ivoire.  Ainsi, il a décliné les perspectives de l'année 2024. « Nous sortons de l'année 2023. C'est vrai que le bilan est positif mais on le veut plus positif sur l'année 2024 », a-t-il déclaré, selon nos sources.  A l’en croire, ce bilan pourra se mesurer au niveau de chacun ou de chaque groupe d'acteurs de la filière car c'est eux qui constituent cette interprofession.  Il a signalé que pour une interprofession forte, il faut que ses acteurs soient forts.  « Aujourd'hui pour nous, il est question de mener des actions qui pourraient nous aider à atteindre notre objectif de durabilité des activités de l'ensemble des acteurs surtout le fait de les rendre plus pérennes dans leur exportation au profit de la Côte d’Ivoire toute entière », a ajouté Soro Beh. 

MJS