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CONTRIBUTIONS/CAN 2023 : Une guerre psychologique perdue d’avance ! ( l’angle de vue d’Olivier Valère)

Le stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé a subi hier lundi 22 janvier 2024, l’un des plus violents chocs émotionnels dans l’histoire des Eléphants de Côte d’Ivoire à la coupe d’Afrique des Nations.

Mais à la vérité, les signes de ce choc émotionnel étaient visibles. Tant il y avait de la tension, la pression et le stress dans l’air. Pendant ce match qui opposait le Nzalang national de la Guinée Equatoriale aux Eléphants de Côte d’Ivoire, la consigne de Jean-Louis Gasset était claire. Il fallait tout faire pour scorer dès les premières minutes. Mais la farouche résistance de l’adversaire a commencé à faire douter joueurs, supporters et entraineur. Et quand à la 42e minute de jeu, Emilio Nsue de la Guinée Equatoriale glace le stade Olympique, l’incertitude s’installe. Le traumatisme envahit encore plus supporters, joueurs et entraîneur à la 73e minute quand le milieu de terrain équato-guinéen, Pablo Ganet enfonce le clou après un beau coup-franc. La gestuelle de l’entraîneur Jean-Louis Gasset après ce deuxième but, est symptomatique de son état d’esprit et de celui qu’il a transmis aux joueurs. Qui, eux-mêmes, après les deux buts refusés pour hors-jeu, sont pris de panique avant de déserter leur défense pour tous se ruer en attaque. Laissant derrière eux, des boulevards que les équato-guinéens exploitent à cœur joie sans trop d’effort. A 3 à 0, il reste 15 minutes aux Eléphants pour un sursaut. Hélas, ce sursaut d’orgueil n’aura pas lieu. Les supporters sont déjà en pleurs, les joueurs aussi. Quand deux enfants se battent que l’un d’eux est en pleurs pendant la bagarre, que peut-on attendre de ce dernier ? 

La ‘’remontada’’ n’a jamais été le fort des Eléphants de Côte d’Ivoire. Toute génération confondue ! Ce n’est pas à celle-là, mentalement pas préparée qu’on demandera ce miracle. Et pourtant, elle en avait grandement besoin. Cette CAN n’était pas qu’une CAN à domicile. C’était aussi une guerre psychologique à domicile. Que les Eléphants ont lamentablement perdu. En attendant une hypothétique place parmi les quatre meilleurs troisième, digérons sportivement cette déconvenue qui fera date dans l’histoire du football ivoirien. Peu importe ce qui adviendra…