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CONTRIBUTIONS/CAN 2023 : Le cœur des Ivoiriens à l’épreuve ! (L’angle de vue d’Olivier Valère)

Frisson, stress, palpitation, vibration…les Ivoiriens ont souffert. De l’amour pour leur pays, de leur attachement à la terre d’Eburnie pendant le match Côte d’Ivoire-Nigéria qui s’est déroulé hier jeudi 18 janvier 2024 au stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé.

Certains Ivoiriens aux âmes trop sensibles se sont abstenus de regarder le match. C’était une affaire de nerfs mais surtout de cœur qui n’a pas arrêté de battre la chamade tout au long de ce match tendu. Trop stressant et crispant ! Le cœur des Ivoiriens a été mis à rude épreuve. Et dire qu’un cœur en bonne santé bat entre 50 et 80 fois par minute. Mais une fois dans des circonstances d’un match de football aussi intense que celui de la Côte d’Ivoire contre le Nigéria, les battements de cœur par minute ont dépassé les 100 pulsations pour ceux qui ont suivi le match devant la télé. Pour les supporters qui étaient au stade, leur fréquence cardiaque a atteint les 150 battements de cœur par minute. Je tiens ces propos en m’appuyant sur une étude conduite en 2017 par des chercheurs de l’Institut de cardiologie de Montréal au Canada. Ils avaient observé que « ceux qui regardent le match de foot à la maison voient leur fréquence cardiaque augmenter de 75%. Quant à ceux qui sont dans les tribunes, leur fréquence est multipliée par deux ». On peut alors aisément imaginer ce que les Ivoiriens ont vécu à l’intérieur d’eux pendant le match Côte d’Ivoire-Nigéria. Quant à la fréquence cardiaque des joueurs sur le terrain, elle est, selon les mêmes études dans l’ordre de 166 battements par minute. Si pour les joueurs sur le terrain, cela paraît normal en tant que compétiteurs professionnels, pour les supporters, de telles fréquences cardiaques peuvent être un danger pour le cœur avec un niveau élevé et prolongé de cortisol, une hormone du stress. Supporter les Eléphants dans de tels matchs à gros enjeu engage plus ou moins notre santé. Heureusement que les chercheurs de l’Université d’Oxford ont proposé quelques astuces comme l’humour et les câlins pour réduire le stress pendant les matchs. Dans les stades, ils recommandent de baisser la lumière et de diffuser de la musique apaisante après les matchs. Essayons ces astuces, sait-on jamais. Surtout le cœur des Ivoiriens va encore connaître de fortes pulsations dans… 72 heures